JOE LOUIS WALKER...LE BLUES BLACK IN WHITE...

27 juin 2009

Salut à tous...

Une belle après-midi d' été passée, au Parc FLoral sous le chapiteau du Festival de Jazz avec le quintet de JOE LOUIS WALKER...Quel dommage que je sois arrivé trop tard pour n'entendre que la fin du groupe qui le précédait, celui de ROLAND TCHAKOUNTE qui m' a paru excellent lui aussi...Mais les aléas des transports en commun m'ayant retardé...

J' ai donc découvert , avec quelques centaines de privilégiés, l' excellent bluesman tout de blanc vêtu, tout comme son pianiste-claviériste remarquable.

Que dire sinon que c'est un excellent chanteur (sans doute issu du gospel comme le dernier morceau chanté en solo nous l' a démontré), et qu'il s'accompagne tout a fait honorablement à la guitare -même si j'ai trouvé sa prestation au "bottle-neck" assez déroutante- Dès le début le groupe démarre très fort: "gros son" -trop puissant même pour mes oreilles pourtant usées à cet exercice- l'artiste est soutenu par un excellent guitariste très versatile ( rythmique superbe, solis impressionnant, usage modéré de la pédale wah-wah et quelques effets...on sent qu'il a AUSSI écouté HENDRIX sans doute)...
Mais l'essentiel du son est le fruit de la combinaison très classique "Gibson Les Paul et ampli Fender Twin-Reverb" pour les deux musiciens, ou presque : Joe Louis utilise une "HERITAGE" , guitare très inspirée de la célèbre "Les Paul" mais manufacturée par d'anciens luthiers de chez "Gibson" - Cet instrument m' a semblé équipé de micros "spéciaux", à la sonorité très percutante, contrairement aux célèbres "humbuckers" de la guitare de Linwood L. Taylor...

Le bassiste, un colosse à la moue sévère, utlise une basse à cinq cordes YAMAHA "pluguée" (!) sur un AMEPG SVT 300 watts au moins...Enfin le batteur, un vrai métronome, a assuré "comme une bête" tout le set, qui comportait beaucoup de morceaux assez rapides -plus "rythm'n' blues que blues à mon goût", mais entrecoupées d'authentiques "blues à l' ancienne" , qui faisaient penser souvent à B.B. KING ou encore à BUDDY GUY, toutefois j'ai trouvé que Joe Louis distillait moins d' émotion que ces vieux routiers du blues...

Vers la fin du concert les deux comparses giuitaristes nous offrent un duo où tous deux se livrent à une brillante démonstration de "feed-back" en jouant quasiment collés, chacun face à son ampli, dans la plus pure tradition des "WHO" ou de " JIMI", puis nous concèdent deux rappels dont un avec Joe Louis en solo dans une sorte de gospel où le nom de "Jesus" revient à chaque strophe genre "wherever Jesus goes I'll follow him..." nous dévoilant ainsi son appartenance au monde du gospel ...Un moment très agréable, alors que les "roadies" débarrassent la scène du matériel, Linwood, le guitariste si sympathique, accroupi au bord de la scène signe autographes sur autographe et répond à toutes les questions de spectateurs...Je ne lui demande pas d'autographe mais je l'assure de mon admiration pour son jeu et à tout hasard je lui demande s'il connaît Bob Margolin et Jerry Portnoy, musiciens de MUDDY WATERS que j'avais rencontrés en 78 et avec qui je reprends contact ces derniers temps...Surprise heureuse, il les connaît bien et a joué avec eux...Du coup nous échangeons nos cartes de visite et il m' a promis de jeter un coup d'oeil sur, le blog, ce qui me ravit, je l' avoue...Malheureusement je n'ai pu trouver les noms des autres musiciens...Quant au groupe, il restait à Paris deux jours -hélas dans un hôtel éloigné m'a t-il dit- près de l' aéroport de Roissy ?- ce qui ne l'incitait guère à revenir au Parc aujourd'hui, pour y découvrir le groupe de MILTEAU que j'ai bien apprécié et qui fera l'objet d'un prochain reportage...

Joe Louis est en tournée en France , notamment à Sète et à Vienne -renseignements sur son site , lien ci-dessous et sur la liste à votre droite :

www.myspace.com/joelouiswalker

pour Linwood : www.linwoodtaylor.com

Je vous propose quelques photos de ce concert :